dimanche 14 décembre 2008

La danse

La danse est une activité sociale encore très en vogue de nos jours. Ses temples sont essentiellement les « boites » ou « night clubs » où l’on se trémousse individuellement aux sons assourdissants de « musiques » commerciales. La « musique » est à peu près la même de New York à Hongkong et de Helsinki à Wellington. Seules diffèrent les contorsions des danseurs, non en fonction du lieu, mais plutôt en fonction de l’inspiration (et de la souplesse) de chacun.
Car en ce début de XXIème siècle, la musique est « mondiale » et chaque danseur (car les danses « modernes » sont unisexes et individuelles) peut donner libre cours à sa « créativité ». Avec plus ou moins de bonheur…
Il en va de ces activités festives comme du reste. Le marché, omnipuissant, en a pris le contrôle à son profit, et les « danseurs » ne sont plus que des consommateurs compulsifs de décibels produits par les départements « culture » des grandes firmes multinationales.
Il n’en fut pas toujours ainsi. Autrefois, la danse était une activité éminemment sociale qui contribuait puissamment à la solidarité communautaire. Les danseurs et danseuses évoluaient ensemble, selon des figures traditionnelles, et même quand ils dansaient en couples, ces couples effectuaient des figures collectives avec échanges momentanés de partenaires. La danse était alors une activité collective et communautaire fort différente des gesticulations autistes d’aujourd’hui.
Que sont devenus les branles, les caroles, les quadrilles, les rigodons et les sarabandes de nos ancêtres ? Tout juste sont parvenues jusqu’à nous les bourrées, les gavottes, les gigues et autres tarentelles qu’il faut encore décliner selon leurs terroirs et leurs innombrables versions traditionnelles. A ces danses rustiques, il convient d’ajouter les danses de classes, dites « de salon » mais bien vite diffusées et assimilées par les différents peuples.
Mais revenons aux origines de la danse, longtemps avant qu’elle fût récupérée par des firmes commerciales omnipuissantes.
La danse, disions nous, était une activité communautaire, et même une marque communautaire. On dansait pour se réjouir, pour se défouler collectivement après une longue journée de travail harassant passée aux moissons ou au défrichage, où à l’édification d’une maison pour un jeune couple récemment marié. Mais c’était aussi une façon de marquer sa différence avec la « tribu » d’à côté. De nos jours, il faudrait presque aller en Afrique pour trouver des survivances de cette vie communautaire. Pourtant, avec un tout petit peu d’imagination, on peut en retrouver les marques dans ce qu’ont pu sauver les amoureux de leur culture locale. Voyons par exemple ce que les « folkloristes » bretons ont pu sauver.
Il faut d’abord comprendre qu’on pratique aujourd’hui indifféremment partout en Bretagne tout ce que les « folkloristes » on pu récupérer. On danse aujourd’hui sans états d’âme la danse Plinn en pays Fisel ou la « gavotte des montagnes » sur le littoral. Autrefois, on était beaucoup plus jaloux de son expression locale, voire, osons le mot, « tribale ».
Regardons d’abord cet exemple de danse « folklorique » bretonne : Il s’agit de danses organisées et spontanées lors du grand concours de sonneurs de Gourin, dans le Morbihan :

Sur ces images, on constate qu’il y a presque plus de jeunes que de vieux, ce qui est de bon augure pour l’avenir de cette tradition. Mais surtout, on peut observer le style de cette danse. Tous les danseurs, hommes ou femmes, se tiennent étroitement par la main et exécutent exactement les mêmes pas. Ces pas n’ont pas grand sens aujourd’hui ; on dirait que les danseurs « piétinent » d’une certaine façon, pas très « gracieuse » apparemment. C’est oublier qu’autrefois cette danse avait une tout autre allure : Il s’agissait de paysans, lesquels étaient chaussés de sabots, de sabots de bois. Et ces piétinements presque silencieux du fait des « baskets » et autres escarpins légers des danseurs d’aujourd’hui, marquaient puissamment le rythme autrefois : Non seulement les sabots heurtaient bruyamment le sol, mais ils s’entrechoquaient (la mention « retour du pied droit vers le pied gauche », si elle n’est qu’une simple figure aujourd’hui, signifiait autrefois un véritable fracas de sabots qui, avec les heurts des sabots sur le sol à chaque piétinement, marquaient le rythme). Les musiciens jouaient la musique, et les paysans marquaient le rythme, se servant de leurs sabots comme les Espagnols des castagnettes. Aujourd’hui, la plupart de ces danses bretonnes s’effectuent sur un parquet de planches pour que le bruit des pas résonne mieux. On est quand même loin du bruit des sabots sur les aires de battage d’autrefois.
Mais ces paysans n’avaient pas toujours à leur disposition un couple de sonneurs (bombarde et cornemuse), aussi dansaient-ils volontiers au son du « Kan ha Diskan » (chant et « déchant ») où deux chanteurs, se tenant généralement par la taille pour être plus solidaires dans le rythme, se relaient pour produire ensemble une mélopée rapide et heurtée, sans reprise de souffle ni interruption, sur laquelle les danseurs et danseuses vont battre le rythme avec leurs sabots. En voici un exemple (le bruit des sabots en moins, faute de… sabots) :

Quiconque observe tout cela et se replace dans les conditions originelles voit bien qu’il s’agit là de danses tribales, « ethniques » même ! C’est la fièreté et l’émulation entre tous ces « terroirs » (en Europe on dit plutôt « terroir » que « tribu » ou « ethnie », tant nos variétés ethniques sont profondément enracinées alors qu’ailleurs, elle sont plutôt nomades) qui constitue notre substrat européen.
J’ai développé surtout autour de la Bretagne que je connais mieux, mais tout cela peut aussi s’observer ailleurs en France. Voyez par exemple cette danse du sabot originaire du massif central :

Mais au delà de ces danses purement tribales ou ethniques, il y a aussi les danses dites « de salon » dont certaines sont devenues localement de véritables institutions, surtout dans les grandes métropoles où les danses « ethniques » n’ont plus beaucoup de sens, étant donné la diversité de la population. Ainsi, certains « folklores » naquirent-ils spontanément dans certaines grandes villes : la valse à Vienne, le fado à Lisbonne, la polka et la mazurka à Varsovie, la java et le cancan à Paris et… le tango à Buenos Aires. Ce tango qui est sans doute la danse la plus sensuelle et dramatique qui ait jamais été imaginée, et qui pour cette raison a traversé les océans et est devenue internationale. Il existe une version « de salon » du tango, mais rien ne vaut l’original :

Il s’agit là d’un spectacle de rue, donc de « professionnels » mais ils ne font que broder un peu sur des pas on ne peut plus classiques, et qui s’apprennent :

Il est bien dommage que notre jeunesse aculturée ait presque totalement délaissé tout ce magnifique patrimoine. D’autres l’ont semble-t-il repéré, ce patrimoine et l’ont récupéré :

Etonnant, non ?

jeudi 11 décembre 2008

La "barbaresque"

Les bonnes recettes bien de chez nous de Tonton Alcuin
(ou l'"assimilation" bien comprise)

Le Pot de Bugeaud
Ou ragoût Pied-Noir


Ce plat français typique qui doit son nom au fameux - ou "fumeux" - général (qui n'a donc pas laissé son nom qu'à une casquette) nous vient des colons européens d'Algérie qui le rapportèrent dans leurs valises (qu'ils préférèrent, dit-on, à des cercueils) quand ils regagnèrent la "Métropole". C'est, dit-on, un des plats préfèrés des Français. On l'appelle aussi communément "barbaresque", d'après le nom de la semoule qui l'accompagne. Ainsi, lorsqu'on dit "On va se faire une bonne petite barbaresque", on entend un bon moment de convivialité gauloise autour de ce plat roboratif, et non quelque commerce charnel avec une jeune native d'Afrique du Nord.

Ingrédients:

Pour le ragoût:
- 1 livre de mouton (poitrine ou collier)
- 1 livre de courgettes
- 1 livre d'aubergines
- 1 livre de poivrons rouges et verts mélangés
- 1 livre de carottes
- 2 ou trois navets
- 1 gros oignon
- 2 gousses d'ail
- Quelques pruneaux d'Agens (de préference dénoyautés)
- 1 boite de pois chiches égoutés
- 1 boite de concentré de tomate
- 1 cuillérée à soupe de cumin en poudre
- 1 cuillérée à soupe de coriandre en poudre
- 2 cuillérée à soupe de piment doux en poudre
- 2 cubes de bouillon de viande (Boeuf ou volaille)

Pour les accompagnements:

- 1 Kg de semoule barbaresque (On en trouve dans le commerce sous le nom un peu ridicule de "couscous")

- Viandes à griller: Mouton (côtelettes, etc.), brochettes, poulet, etc.
- Saucisses constantinoises (On en trouve dans le commerce sous le nom oriental de "merguez")

- Coriandre fraîche et menthe fraîche, sel et poivre selon goût
- Purée Sarrasine (Purée de piment assez traitre, d'où son nom, qu'on trouve dans le commerce sous le nom exotique de "harissa")

Dans une marmite à pression:
Faire revenir le mouton dans un peu d'huile, puis remplir d'eau jusqu'au tiers. Fermer et laisser cuire un bon quart d'heure.
Ouvrir la marmite et ajouter carottes, navets et oignon coupés en morceaux. Laisser cuire à feu vif 10 mn, puis, rajouter les autres légumes coupés en morceaux de taille moyenne et tous les autres ingrédients. Fermer la marmite et laisser cuire 10mn à partir de la rotation de la soupape.

Griller les viandes et les saucisses à la poële ou sur à la braise.

Préparation de la semoule à laquelle on aura ajouté un peu de sel:
On peut la mettre dans un grand récipient, la recouvrir complètement d'eau bouillante, couvrir et laisser gonffler 3 ou 4 minutes, puis l'arroser d'un peu d'huile d'olive ou de beurre et séparer les grains à l'aide d'une fourchette. C'est rapide. Mais on obtiendra une semoule plus légère en cuisant à la vapeur la semoule préalblement mouillée (légèrement) à l'eau froide et égrenée avec un peu d'huile (recommencer deux fois l'opération).

Présenter séparément la semoule, le ragoût, les viandes grillées saupoudrées de coriandre fraîche et de menthe et la purée sarrasine. Les convives composeront leur assiette selon leur goût.
Bon appétit!!

La semaine prochaine:
Les croquettes de Saint-Jean-d'Acres
ou "délices des Templiers"
connues parfois sous le nom impropre de "falafels"

mardi 9 décembre 2008

E&R

E&R L’association d’Alain Soral, Égalité & Réconciliation, suscite de vifs débats dans le camp des « patriotes ». Même plus qu’à des débats, on assiste à de véritables déchaînements de haine et de mauvaise foi.

Que les orientations de cette association ou la personnalité de son leader ne plaisent pas à tout le monde, c’est bien compréhensible. On peut rester attaché à l’idée d’une Europe et d’une France « blanche » et voir d’un mauvais œil les appels du pied aux immigrés autour d’une idée de « nation » comprise au sens large. On peut aussi regretter un parti-pris pro-palestinien frisant parfois l’antisémitisme ainsi que la confiance excessive placée dans des personnages comme Chavez, Ahmadinedjad ou Poutine. On peut aussi critiquer un certain jacobinisme anti-régional, etc.

Cela ne saurait pourtant justifier certains excès de langage qui ne semblent avoir pour but que de diviser irrémédiablement le camp patriote. Rien n’est plus facile en effet que de repérer chez d’autres patriotes des options différentes, voire radicalement opposées aux nôtres sur des sujets importants. Pourtant, E&R, comme la plupart des mouvances patriotes, est pour l’arrêt de l’immigration et le renvoi des clandestins et des délinquants. Pour ce qu’il convient de faire avec ceux qui sont déjà « légalement » là, E&R est beaucoup moins radicale que d’autres et prône l’assimilation selon une « charte » nationale. Mais Soral n’exclut pas d’autres options:



Pour quiconque ne considère pas le combat patriotique comme un simple défouloir pour décharger ses excès d’adrénaline, mais comme la dernière chance, déjà bien mince, de sauver notre pays et son identité, se fâcher définitivement avec cette mouvance représentée par E&R et d’autres courants du FN et d’ailleurs serait catastrophique. Nous ne sommes pas si nombreux et si puissants que nous puissions nous payer le luxe de nous diviser et de refuser les appuis, d’où qu’ils viennent. Rêver d’une France purement blanche tandis que les « allogènes » continuent d’entrer au rythme de plusieurs centaines de milliers chaque année, c’est complètement surréaliste. Pour tous les patriotes lucides, la première des urgences, celle dont dépend notre survie et qui conditionne tout le reste, c’est l’ARRÊT de l’immigration. Une fois l’invasion stoppée, il conviendra alors de débattre de la suite et de décider qui peut rester et qui doit retourner dans son pays.

Aussi le dialogue doit-il rester ouvert entre toutes les sensibilités « patriotiques » sans jamais perdre de vue que nous sommes tous d’accord sur cette « première urgence vitale ». Si nous parvenions au pouvoir demain, l’arrêt quasi total de l’immigration, l’arrêt du regroupement familial, la réforme du code de la nationalité et l’expulsion des clandestins et des délinquants (au total plusieurs centaines de milliers de personnes), sans parler de l’abrogation de tout un tas de lois scélérates, de la remise à l’endroit de tout ce qui a été mis à l’envers pendant plus de trente ans et de la restauration de l’autorité de l’État, auront déjà largement de quoi nous occuper pendant près de cinq années, soit toute une législature. Il faut donc se mettre d’accord sur ce programme minimum à appliquer dans cette première législature. On verra la suite après. Toute surenchère prématurée doit être vue comme une tentative délibérée de division, comme un sabotage.

E&R a bien des défauts mais il est tout à fait injuste de prétendre, comme certains le font, qu’il n’y a pas de différence entre E&R et les partis du pouvoir (UMPS) sous prétexte qu’ils auraient la même vision universaliste et non « ethnique » de la nation. C’est d’abord très exagéré, mais surtout aucun parti de l’ »établissement » n’appelle à l’arrêt de l’immigration et du regroupement familial comme le fait E&R sans ambiguïté. Au contraire ! ! Les partis du pouvoir prévoient de favoriser (discrètement) l’entrée de plusieurs millions de nouveaux immigrés en France (on parle de 65 à 100 millions d’immigrés supplémentaires en Europe), tout en faisant semblant d’en expulser quelques uns (25000 par an, principalement des Tziganes d’Europe de l’Est qui reviendront sans problèmes dans quelques mois) pour abuser les naïfs.

Donc, quelle que soit par ailleurs l’étendue de nos divergences avec E&R, nous devons les considérer comme des alliés, au moins pour les premières phases cruciales du sauvetage de notre malheureux pays. Débattons calmement, mais restons « en famille » si nous voulons avoir quelque chance de sauver ce qui peut encore l’être et travaillons ensemble chaque fois que possible Une politique du « tout ou rien » serait proprement suicidaire.

mardi 22 juillet 2008

Interlude - Sirène



Cette charmante Nefertiti à la voix gracieuse nous transporte hors du temps, loin des laideurs de notre modernité et de ses modes factices.
Aucune chance pour "La nouvelle star"...

lundi 14 juillet 2008

Heureux qui, comme Ulysse…

J'ai passé pas mal de ma vie dans les avions, et lorsque j'avais quelques instants de loisir à bord, j'aimais bien regarder par un hublot la "Terre vue du ciel". Et ces paysages qui défilaient dix mille mètres plus bas m'inspiraient bien des rêveries.
Survolant l'Europe et voyant passer lentement montagnes et forêts, j'imaginais ces hommes, mes ancêtres, qui, il y a quelques siècles, parcourraient tout cela à pieds, à cheval ou à dos de mule. Je songeais à Charlemagne et à ses guerriers, partis de Belgique vers le sud, vers la Septimanie, pour aller foutre sur la gueule des Sarrasins, les refouler de l'autre côté des Pyrénées et fonder les Marches d'Espagne. Puis remonter vers le nord et parcourir plus de 1500 km pour aller foutre sur la gueule des Saxons, puis, après un bref séjour à Aix-la Chapelle, descendre vers le sud-est pour aller foutre sur la gueule des Lombards, et ainsi de suite… Et chacun de ces hommes savait, au départ de ces harassantes expéditions qu'il allait au devant de sa propre mort. J'imaginais le long cortège de ces hommes suants sous le soleil ou, sous la pluie et la grêle, arc-boutés pour dégager le chariot embourbé.
Puis, après les forêts montagneuses, je contemplais la plaine, patchwork de rectangles verts, bruns, jaunes… En survolant la France, feu le roi du Maroc Mohammed V confiait paraît-il à son interlocuteur français: "Votre pays est un grand jardin.". Un grand jardin, en effet, fruit du labeur de générations de paysans. Et de ci, de là, dans ces plaines, une ville, un village, avec en leurs centres une église ou une cathédrale, des ponts de pierre multiséculaires, des abbayes et toutes sortes de vénérables monuments. J'imaginais les chantiers de l'époque, grouillants de manœuvres, de maçons, de tailleurs de pierres…
Mais je suis un incorrigible rêveur! J'imagine des choses qui n'existent pas. Tout le monde sait bien que ce sont les immigrés qui ont construit la France! Tous ces chantiers du moyen âge devaient être peuplés de nègres et d'arabes mal payés qui bossaient là pour le compte de salauds de Français racistes qui, non contents de les exploiter honteusement, les représentaient, sur les enluminures des parchemins de l'époque, uniformément blancs pour que l'Histoire oublie complètement tout ce qu'on leur devait! On se demande même comment de tels documents racistes et révisionnistes peuvent encore être consultés librement! Et Charlemagne et ses sbires n'étaient que des beaufs brutaux et avinés. Quant à Charles Martel, le pire de tous, ce n'était sans doûte qu'un gros con xénophobe et criminel qui devait puer de la gueule et des pieds et qui, par l'ignoble agression raciste de Poitiers a empéché l'Europe de devenir la grande et radieuse Andalousie qu'elle aurait dû être, véritable Eden de prospérité et de tolérance, couvert de frais patios et de fontaines gazouillantes...
Mais trêve de rêveries et d'ironie politiquement incorrecte. Calme toi Alcuin! Caaaalme toi! Ne cède pas à la colère! Elle est mauvaise conseillère et elle n'est pas chrétienne...

La Chrétienté

C'est avec beaucoup de tristesse que j'entends un jeune (ou moins jeune) Européen - et je l'entends hélas trop souvent - dire "je ne suis pas chrétien". Ce reniement de soi, de son identité, est une des marques les plus profondes de l'aculturation qui touche aujourd'hui des millions d'Européens. C'est une peste qui ronge notre pays et notre civilisation.
Dire "je ne suis pas chrétien" équivaut à dire "je ne suis pas européen". On comprends mieux alors l'expression "faire l'Europe" qu'ils nous ressassent. Pour eux, l'Europe n'éxiste pas et n'a jamais éxisté. Nous voulons "relever l'Europe", la "reconstruire"; eux veulent "faire" l'Europe, c'est à dire un bidule ex-nihilo qu'ils appelleraient "l'Europe". C'est d'ailleurs ce bidule qui est actuellement en chantier et qu'on veut nous faire approuver. Aussi évite-t'on au maximum toute référence à la vraie Europe, celle des cathédrales, celle de toujours, et va-t'on chercher systématiquement sa symbolique ailleurs, chez notre grand suzerain d'outre-Atlantique, par exemple (Les "Etats-unis d'Europe", l'euro(dollar) et son "cent", la bannière étoilée, et même la devise "unis dans la diversité", pâle copie de la devise américaine "E pluribus unum", etc.). Et bien sur , l'inévitable référence aux "Droits de l'homme", notion vague et minimaliste qui peut servir à tout définir, l'Europe comme le reste, et qui est surtout un formidable outil, genre "couteau suisse" pour démolir le droit pourtant élémentaire des Français et des autres Européens à être maîtres chez eux, au profit de tous les autres venus d'ailleurs contre la volonté des indigènes.
L'Europe s'est identifiée depuis des siècles avec la Chrétienté. L'Europe n'est pas un continent, c'est cette petite partie chrétienne de l'Asie occidentale qui a su pendant des siècles résister à la poussée de l'Islam.
Comme le disait De Gaulle, un Européen, c'est blanc et c'est chrétien. Il n'y a que des exceptions qui confirment la règle. D'ailleurs, lorsqu'on dit d'un individu qu'il est "de type européen", on ne s'attend pas à ce qu'il soit noir ou qu'il ait les yeux bridés. L'Europe à toujours contenu de petites minorités ethnico-religieuses non-chrétiennes comme les juifs, ou non blanches (mais chrétiennes) comme les Gitans ou les Tziganes, mais c'est un bien misérable argument pour nier l'identité chrétienne de l'Europe.
L'Europe ne peut se définir autrement que chrétienne, et le refus de mentionner cela dans le torchon mondialiste qu'on a voulu nous faire signer sous le nom pompeux de "Constitution Européenne" était plus que suffisant pour qu'on le rejette avec energie, comme une imposture et une trahison.
L'aveuglement et l'impudence de ces soi-disants "non chrétiens" sont grands. Comme des enfants qui viennent de découvrir que le Père-Noël n'éxiste pas et qui raillent avec mépris leurs petits camarades qui y croient encore, ils se croient des esprits supérieurs. Le malheur, c'est que ces laïcards conditionnent nos enfants avec leur liturgie de pacotille jacobino-marxiste et c'est ainsi qu'on voit aujourd'hui tant de gens déclarer, sans se rendre compte de l'énormité de ce qu'ils disent, "je ne suis pas chrétien" pour dire qu'ils ne croient pas en Dieu. Moi non plus je ne crois pas en Dieu, et pourtant, je suis chrétien. Je suis chrétien parce que je ne suis ni musulman, ni juif, ni boudhiste, ni hindouiste… Une religion est bien plus qu'une simple opinion politique ou philosophique dont on peut changer à tout moment. C'est une identité dont on est baigné par sa tradition familiale et communautaire depuis des siècles.
En 1905 on a proclamé la séparation de l'EGLISE et de l'état; pas de la pagode et de l'état, de la mosquée et de l'état, ni même de la synagogue et de l'état. C'était une affaire ENTRE CHRETIENS. Il s'agissait de signifier à l'EGLISE, ent tant que "superpuissance spirituelle" de ne pas se mèler de la gouvernance de l'état ni de la vie publique ou privée des citoyens. Et comme souvent, on envoya le bouchon un peu loin, sous la pression des mouvances subversives qui empoisonnent depuis si longtemps la vie publique française, en feignant de nier purement et simplement l'identité chrétienne de la France. Pourtant, dans notre état "laïc" Noël, Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, l'Assomption et la Toussaints sont des fêtes officiellement chômées; pas l'Aït, le Thet ni même le Kipour. Pourquoi? Parce que la France, comme le reste de l'Europe est CHRETIENNE, que ça plaise ou non à ceux qui voudraient la voir disparaître. Sa spiritualité s'est de tous temps exprimée autour des innombrables églises, monastères, chapelles et cathédrales qui peuplent nos paysages et sans lesquelles l'Europe ne serait plus l'Europe.
Vouloir nier et anéantir cette spiritualité de l'Europe reviendrait à créer un vide abyssal que d'autres, qui depuis près de treize siècles guettent toute faiblesse pour nous envahir, nous soumettre et nous convertir, ne tarderaient pas à combler.
Il faut que tous ceux qui ne sont pas aveugles au point de ne pas voir que le Jihad démographique à depuis longtemps commencé et que l'on voit de plus en plus d'hommes et d'institutions donner des gages de soumission EN NOTRE NOM aux nouveaux conquérants, ne se trompent pas de parade. Trop de gens en effet mettent en avant la laïcité pour se défendre contre les exigences des jihadistes. La laïcité est une arme que les jihadistes emploient contre nous avec beaucoup plus d'efficacité que l'inverse. Il faut au contraire réaffirmer, à l'encontre d'un certain laïcisme, notre identité chrétienne. La France et l'Europe sont des "terres de chrétienté", tout comme on parle de "terres d'islam" et toute tentative de poussée musulmane chez nous sera vécue par nous comme une agression contre laquelle nous nous défendrons. La France est une terre de chrétienté et l'Islam n'y sera jamais qu'une minorité tolérée. Il y va de notre identité et de notre éxistence même.
SURSUM CORDA!

Petit éloge des "imbéciles qui sont nés quelque part"

Nombre de chantres du mondialisme, tels M. Jacques Attali, annoncent l'avènement des "nomades". L'homme nouveau sera "nomade", en harmonie avec le monde nouveau qui, lui, sera "global". Et l'on nous présente cette inévitable globalisation comme une grande chance pour les nouvelles générations, avec le métissage universel. Ceux qui refusent cette évidence sont des hommes du passé, arc-boutés sur des références d'un autre age. Il faut donc libérer le monde de ces réactionnaires pour qu'enfin puisse s'épanouir le paradis mondialiste. Le "nomade" a remplacé le "prolétaire" dans le rôle d'archétype idéal au destin messianique dans le catéchisme des nouveaux idéologues du XXIème siècle.
Cette nouvelle idiotie à la mode sèmera probablement encore plus de mort et de désolation au XXIème siècle que ses sœurs aînées qui ravagèrent le XXème. Ces nouveaux "intellectuels" autoproclamés, s'acharneront à soumettre la nature humaine à leurs théories délirantes au mépris de tout réalisme… et de toute humanité. Tout comme leurs clones du XXème siècle, ils déplorent l'"aliénation" des masses imbéciles qui n'ont pas atteint comme eux le septième chakra de la "conscience politique" et qui cèdent trop souvent à "l'opium du peuple" ou aux "sirènes du populisme". Ils n'en doutent pas: Le métissage universel et le nomadisme généralisé, tout comme naguère l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme et la collectivisation, résoudront tous les problèmes. De même que l'abolition du capitalisme et l'avènement du communisme rendirent l'homme aussi doux que l'agneau, l'éradication des "nationalismes" et autres "racismes" et l'avènement du mondialisme et du "métissage" plongeront l'humanité enfin homogénéisée dans une bienheureuse béatitude.
Naturellement, au fur et à mesure que ces théories fumeuses iront s'écrabouiller lamentablement sur les réalités, l'ardeur de nos idéologues vexés tournera de plus en plus à la férocité délirante, jusqu'à couvrir la planète de magnifiques charniers et de toutes sortes de dévastations irrémédiables… Tout comme naguère. Mais le plus grave est que ce cauchemar a toutes les chances de devenir réalité car derrière ces apprentis sorciers des forces colossales sont à l'œuvre pour broyer l'humanité et la réduire à ce "meilleur des mondes". Des peuples se lèveront sans doute un jour pour arrêter ce désastre, mais pour nous, peuples européens, il sera déjà trop tard, car nous aurons été les premiers à passer à la moulinette.
Pendant des millénaires, le monde a vu s'affronter les sédentaires, constructeurs des grandes civilisations, et les nomades parasites et prédateurs. Les nomades pratiquent traditionnellement l'élevage extensif sur de vastes espaces ou la culture sur brûlis, exploitant jusqu'à épuisement la terre et recommençant plus loin. Ils vivent sous la tente ou dans des cabanes de fortune, se déplacent sans cesse et se livrent volontiers au pillage. Les sédentaires, au contraire se fixent définitivement sur une terre, qu'ils réputent leur, et qui finit par leur ressembler. Ils défrichent, irriguent, plantent, amendent la terre. Même dans des régions au sol pauvre et accidenté, ils dépierrent, construisent des murets et des terrasses et en tirent le meilleur parti possible et de façon durable à force de travail et en respectant le travail déjà accompli par les générations précédentes. Ils bâtissent tout au long des générations, fondent des villes, construisent des ponts, des canaux, des temples et des cimetières pour leurs morts et sont prêts à payer de leur vie pour défendre ce précieux patrimoine, fruit de tant d'efforts. C'est ce qu'on appelle le patriotisme et c'est dans ces conditions que sont nées toutes les grandes civilisations. Et c'est la perte de ces valeurs fondamentales qui ont le plus souvent causé leur ruine.
Autrefois, les nomades devaient compter avec les sédentaires qui les empêchaient de dévaster leurs champs, de voler leur bétail, en protégeant leur territoire contre leurs "razzias". Aujourd'hui, les sédentaires se voient contraints par les nomades dominants d'arracher leurs clôtures pour laisser le champ libre aux prédateurs qui pourront ainsi les "tondre" plus facilement. C'est cette nouvelle barbarie, qu'on appelle "mondialisme", qui est l'idéologie dominante du moment et que véhiculent nombre d'"intellectuels" tels MM. Attali et consorts, ainsi que la quasi-totalité des médias et des partis politiques dans notre pays.
Et comme toujours, cette idéologie dominante se répand chez les "petits", pourtant premières victimes des prédateurs. Paradoxalement, la ploutocratie mondialiste récupère les vieilles idéologies internationalistes d'extrême gauche, si favorables à leurs projets de démantèlement des dernières défenses des peuples, prodigieusement aidée en cela par l'activisme des groupuscules trotskistes, repeints ou non en "vert", devenus de parfaits idiots utiles du système, tels les "Verts", la LCR, "Lutte ouvrière" ou même le parti communiste moribond.
Ainsi les donneurs de leçons du conformisme post-moderne se réfèrent-ils régulièrement à quelques formules éculées, se déclarant par exemple "citoyens du monde" et toisant de haut les "imbéciles qui sont nés quelque part" qualifiés chez nous de "beaufs", de "franchouillards".
Dans la mesure ou la citoyenneté mondiale n'existe pas encore (loin s'en faut!), il est confortable d'être "citoyen du monde"; Ca donne théoriquement tous les droits et ça dispense de tous les devoirs. Aucune loi, en effet n'est édictée par le "Monde", les devoirs se réduisent donc au bon plaisir du dit "citoyen". Il pourra ainsi se donner bonne conscience à peu de frais par la généreuse donation d'un sac de riz à quelque ONG et s'estimera partout chez lui. Il louera la merveilleuse hospitalité de tel petit peuple du tiers-monde chez qui il sera allé faire le pique assiette pendant ses vacances. Il considérera aussi les lois de son pays comme des contraintes inacceptables pour lui, citoyen d'un "monde" qui n'a juridiquement aucun pouvoir de restreindre ses droits.
En réalité, ce "citoyen du monde" n'est qu'un sujet consommateur, complètement manipulé et entretenu dans une jubilatoire irresponsabilité par ceux qui ont intérêt à voir pulluler ce genre d'imbéciles avant de les abandonner à la clochardisation quand ils auront cessé de leur être utiles. Le monde, en effet n'a pas de structures démocratiques, contrairement aux états. Il est complètement assujetti aux puissances financières et à la loi du plus fort.
Par contre, l'"imbécile qui est né quelque part", lui, est astreint à toutes sortes de devoirs: Devoirs envers ses parents, et même ses ancêtres; devoirs envers ses enfants et les générations futures. Car il est attaché à la terre qui l'a vu naître comme le serf d'autrefois l'était à la glèbe qu'il travaillait; sauf que rien ne force l'"imbécile qui est né quelque part" à faire ce qu'il considère comme étant son devoir, sinon l'amour, la piété, même, pour ce paysage profondément marqué par le travail et les sacrifices de ses ancètres pendant tant de siècles. Ce patrimoine qu'il a reçu, il a à cœur de le respecter, de l'améliorer, si possible, et de le transmettre à ceux qui viendront après lui. En un mot, il est responsable, et il n'y a pas de citoyenneté digne de ce nom sans responsabilité.
Ceci résume la différence qu'il y a entre nomades et sédentaires. Elle recoupe à peu près exactement la limite qu'il y a entre la barbarie et la civilisation. Toutes les grandes civilisations se sont édifiées sur des bases sédentaires. La barbarie, quant à elle est plutôt nomade. Les grandes civilisations ont donc été édifiées par des "imbéciles qui sont nés quelque part"
"Beaufs" de tous les pays, unissez-vous!!!
En effet, il ne faut pas confondre "mondialisation" et "mondialisme". La mondialisation, c'est un ensemble de conditions nouvelles du monde, marquées par la facilitation et l'accélération des moyens de communication et d'échanges. Le mondialisme, c'est une idéologie au service des prédateurs en tous genres, et destinée à subjuguer les sédentaires pour qu'ils ne songent même pas à se défendre.
Tout le monde convient que la pluie a des effets bénéfiques. Nul pourtant ne renoncera à se protéger de ses effets pervers tels que les inondations, le pourrissement des récoltes, le ravinement de ses eaux, etc. De même les sédentaires ont toujours reconnu les effets bénéfiques du commerce et des échanges et ont toujours accueilli volontiers les marchants itinérants. Ils ont souvent eux-mêmes voyagé dans ce but. Pourtant, ils ont toujours cherché à se protéger des invasions des "barbares" ou des "indélicatesses" des marchants ambulants. C'est ce simple bon sens que la propagande mondialiste cherche à éradiquer chez les futures victimes des nouveaux prédateurs nomades.
Oui, la mondialisation est un fait. Il s'en faut de beaucoup pourtant que tous les hommes de la planète soient instantanément devenus de perpétuels globe-trotters, et la plupart restent dans leur pays et n'ont aucune envie de le quitter. Et s'ils sont parfois obligés de s'en éloigner, ils y restent souvent très attachés et cultivent dans l'exil l'amour de leur terre natale et de ses traditions. Mais ces peuples enracinés subissent de plus en plus ce nouveau nomadisme prédateur "boosté" par les nouvelles techniques de communication: Délocalisations industrielles, immigration de masse venant concurencer les travailleurs locaux, ruine de pans entiers des activités économiques traditionnelles causée par la concurrence d'importations massives. Les nouveaux nomades, comme les anciens, vont là où ils ont du profit à tirer et, lorsqu'ils ont exploité à fond les ressources de l'endroit, repartent faire de même plus loin, laissant le plus souvent un quasi désert derrière eux.
Voilà pourquoi tout honnête homme, de par le monde, doit lutter pied à pied contre le Léviathan mondialiste et refuser la tyrannie des "nomades" à la solde des ploutocrates.

Mondialisme et antiracisme: Les nouvelles idéologies tueuses

Une vieille blague circulait au temps du "Péril jaune": "Quand on fait une omelette, on mélange les blancs et les jaunes. Et voyez le résultat: il n'y a plus que du jaune!"
Nos "élites" autoproclamées qui rêvent de métissage universel feraient bien de méditer là-dessus. Les blancs sont aujourd'hui très minoritaires dans le monde (ce ne fut pas toujours le cas) et le seront encore plus demain: En 2030 il y aura 9 milliards d'hommes sur la planète, dont à peine 900 millions de blancs parmi lesquels quelque 400 millions d'Européens. Sont-ce ces 400 millions d'Européens qui vont "métisser" la planète? Par contre, il suffira qu'un vingtième de la population mondiale envahisse "pacifiquement" l'Europe et la métisse pour qu'il n'y ait plus de blancs en Europe. Le monde sera-t-il métissé pour autant? Demandez donc aux Chinois s'ils veulent se métisser! Cette folle idée de métissage n'a cours que dans les cerveaux détraqués de nos "intellectuels" trotskistes européens. Partout ailleurs cette idée est vue comme une abomination. C'est une ideologie racialiste aussi absurde et dangereuse que le fut naguère le principe de pureté raciale des nazis.
Le suicide ethnique de l'Europe, s'il a lieu (il a déjà commencé) restera un phénomène localisé que les historiens, dans le futur, tenteront d'expliquer, comme le mystère de l'Atlantide engloutie. Et pour ce faire, ils auront sans doutes recours à la psychanalyse de masse: Comment un peuple, une race, une ethnie, peut-elle arriver à un tel degré de détestation de soi qu'elle organise en toute conscience son propre anéantissement? Je n'ai pas vraiment de réponse mais je suis convaincu que le mondialisme et l'antiracisme, pseudopodes du trotskisme, dernière survivante des idéologies qui ont ensanglanté le XXème siècles, sont bien partis pour ravager le XXIème.

Le Djihad démographique

"L'immigration, une chance pour la France". Ce scandaleux slogan de la propagande mondialiste qu'on inculque à nos enfants dans les écoles dès le plus jeune age, avec l'idéalisation d'une France multiculturelle et multiethnique est un des plus monstrueux mensonges jamais diffusés au sein d'un peuple.
Demandez à ce qui reste d'Amerindiens ce qu'ils pensent de l'immigration! Demandez aux Palestiniens parqués dans leurs homelands si l'immigration fut "une chance" pour eux!
Non! L'immigration n'a jamais été une chance pour aucun peuple. Bien au contraire!
Et elle n'a jamais été une chance non plus pour les pays d'origine des migrants.Ni la Sicile, ni l'Irlande, d'où partirent vers le "nouveau monde" d'énormes vagues migratoires n'ont profité de cette hémorragie de leurs forces vives. Leur sous-développement s'en est au contraire accru.
L'immigration de masse en Europe est une monstruosité et tous les arguments en sa faveur ne sont qu'un tissus de mensonges.
On fait croire à nos compatriotes crédules et généreux que les immigrants sont des malheureux qui fuient la misère dans leur pays. C'est faux: Un "passage", réussi ou raté coute entre 1500 et 2000 euros. Ce ne sont pas les plus misérables, ceux dont les revenus mensuels sont inférieurs à dix ou vingt euros par mois qui peuvent débourser un tel pactole. Ceux-là resteront crever sur place. Ceux qui peuvent faire cette dépense sont de deux sortes: ceux qui en ont les moyens et ceux qui n'en ont pas les moyens mais qui se "débrouillent" pour les trouver, notammment auprès des mafias locales, en se mettant à leur service. Le vol et le traffic rapportent plus à Paris ou à Lyon qu'à Dakar ou Abidjan et les mafias ont déjà installé depuis longtemps leurs antennes chez nous. Non seulement l'émigration entretient et même renforce la corruption dans ces pays, mais en plus, elle anéantit toute possibilité de progrès et de développement. Quand la jeunesse d'un pays est fascinée par la perspective de l'émigraton, elle ne fera rien de positif sur place. Demandez aux enfants des villages du Burkina, qui sont sensés être l'avenir du pays, qui voient leurs "tontons" rentrer au pays pour les vacances, les valises remplies de cadeaux pour tout le monde ce qu'ils voudraient faire plus tard. Ils vous répondront: "émigrer en France".
C'est un cercle on ne peut plus vicieux.
On dit aussi: "on a besoin des immigrés pour faire les travaux que les Français ne veulent pas faire". Mensonge! En vérité, les Français sont prêts à faire tous les travaux. Par contre, ils ne sont pas disposés à faire n'importe quoi à n'importe quel prix. Travailler sur un chantier, l'hiver dans le froid et la boue, l'été sous un soleil accablant, à faire un travail rude, pénible, avec des conditions de sécurités tout juste minimales pour à peine le SMIC, non, c'est vrai, ça ne les tente pas. Nos Tartuffes immigrationistes ne veulent tout simplement pas admettre que la pénibilité, la dureté et la saleté d'un travail, ça se paye. Pourquoi un homme accepterait-il un travail sale et pénible, payé au smic, alors que pour le même tarif on trouve tout un tas de petits boulots bien pépères, au chaud l'hiver et au frais l'été, et pas fatigants. Alors si les employeurs ne trouvent pas de candidats manœuvres au smic, il faut tout simplement qu'ils fassent une meilleure offre. Et si on ne trouve personne à moins de 3000 euros par mois, c'est que c'est le tarif! C'est la loi du marché, si chère à nos "libéraux". Sauf si l'on triche en laissant entrer des foules d'immigrants prêts à signer n'importe quel contrat, passeport pour la carte de séjour et l'ncrustation définitive.
Une autre objection apparaît alors: "Mais comment nos industries pourraient-elles rester compétitives avec de tels salaires?!!". L'objection pourrait à première vue sembler recevable, sauf que… les "industries" qui usent et abusent du recours à l'immigration, notamment clandestine, sont précisément celles qui sont le moins exposées à la concurrence internationale: bâtiment, restauration, entreprises de nettoyage, etc. Ce sont aussi bien souvent les plus rétrogrades.
La vérité est à chercher dans les déclarations sans ambages de feu le président Pompidou: "Il faut favoriser l'immigration pour faire pression à la baisse sur les salaires ouvriers français". On reconnait bien là le cynisme d'une certaine droite ploutocratique française.
Dès lors, on pourrait s'étonner que la gauche et l'extrème gauche soutiennent une telle horreur. Ce serait oublier que la gauche ne vit et ne prospère que grace à la misère du peuple. C'est son fond de commerce: On stigmatise la cupidité du patronat et du capitalisme et on favorise en sous-main les conditions d'une plus grande spoliation du peuple pour mieux en dénoncer les effets. Le désespoir et le mécontentement rapportent des voix et, pour les plus radicaux, laisse entrevoir l'espoir du "grand soir".
Dans le même temps, on s'oppose aux délocalisations qui pourtant seraient le moyen le plus efficace de développer le Tiers monde et notamment l'Afrique. Plutôt que de proner une "immigration choisie", avec des "quotas", on ferait mieux d'étudier les conditions de "délocalisations choisies" en direction de pays d'Afrique avec lesquels on aurait signé des pactes de codéveloppement. Mais hélas,depuis plus de quarante ans, nos dirigeants de droite comme de gauche s'ingénient à faire systématiquement le contraire de ce qu'il faudrait faire.
Dans les années cinquante, les industriels Nippons ont pressé leur gouvernement d'ouvrir les portes du pays à l'immigration des pays pauvres voisins pour faire face à leur besoins croissants de main d'œuvre. Mais les gouvernements successifs s'y sont toujours opposés et ont invité les industriels à délocaliser leurs usines voraces en main d'œuvre non qualifiée. Le résultat de cette sage politique fut le développement ultra-rapide de la Corée, de Hong-Kong, de Taiwan et de Singapour, lesquels délocalisent aujourd'hui à leur tour vers la Chine, l'Indonésie, la Malaisie, la Thailande, les Philippines, etc. Autant de pays qui se developpent avec une rapidité innouie… Tandis que l'Afrique, notre voisine, stagne ou régresse, avant de nous envahir complètement et de nous entrainer dans le maeltröm de sa paupérisation. Et l'autre résultat, c'est que l'immense conurbation de Tokyo-Osaka est une des villes les plus propres et les plus sures du monde. Le taux de criminalité au Japon est un des plus faibles du monde. En comparaison, les villes américaines, y compris aux USA qu'on nous présente comme le summum de la civilisation, sont de véritables coupe-gorges. C'est l'effet "melting pot"; en fait une conjonction de communautés ethniques en perpétuelle concurrence, règlant leurs comptes par mafias interposées, dans un climat de violence endémique, bien loin des rèves sucrés du "vivre ensemble" de nos idéologues.

Atlantis mergitur

Le XXIème siècle sera-t-il moins sanglant que le XXème? Rien n'est moins sur!
Le monde est de plus en plus dangereux et c'est le moment que choisissent les Européens pour baisser la garde.
Le centre économique du monde s'est durablement déplacé de l'Atlantique vers le Pacifique et l'Océan Indien où sont concentrés les deux tiers de l'humanité: Le Japon, Taiwan, la Corée, Singapour, mais aussi l'Inde (1 Md d'habitants), la Chine (1,3 Md h.), l'Indonésie (200 M.), l'Indochine, les Philippines, l'Australie et… les Etats Unis (Californie), etc.
Les grands pays émergeants comme la Chine et l'Inde (2,5 Md d'habitants à eux deux) ne se résoudront pas indéfiniment à rouler à bicyclette pour que les Américains puissent continuer à aller acheter leur big Mac en voiture au driv'in du coin. La course au pétrole est ouverte. Les USA l'ont bien compris, qui placent leurs pions militairement dans les régions pétrolifères du monde. Et les Chinois disent qu'ils estiment qu'ils ne pourront s'approvisionner PACIFIQUEMENT que pendant encore 4 ou 5 ans. Sous-entendu: Après…? Quant à l'Union Euromondialiste, elle semble essayer de sauver quelques miette en s'aplatissant tantôt devant le monde musulman, tantôt devant son grand suzerain d'outre Atlantique. Et ceci dans l'indifférence générale des peuples européens anesthésiés et gavés de pain et de jeux par leurs "élites" vendues à la ploutocratie mondialiste et amorphes devant l'invasion de leur pays et son islamisation. 14 siècles de résistance à la pression musulmane pour arriver à cette honteuse reddition voulue par les félons qui nous gouvernent avec le soutien d'une populace aveugle!
L'homme lucide ne peut qu'être effrayé par les désastres à venir, et ne pouvant rien y faire, il ne peut que se réfugier dans le cynisme et macérer dans son amertume. Mais pour le chrétien européen, la seule attitude digne est de lutter jusqu'au bout, même si le combat semble désespéré.
La gauche trotskiste soixante-huitarde et ses satellites verts ou roses est parvenue à institutionnaliser son idéologie délétère avec l'appui décisif (ô ironie de l'Histoire!!) d'une autre entité mondialiste: Le grand capitalisme financier transnational…

Vae victis

1945 a vu le naufrage de l'Europe. Et quand je parle de naufrage, je ne pense pas tant aux terribles destructions et aux millions de victimes. Non! Je pense surtout à son naufrage spirituel, aux conséquences morales de ce cataclysme.
En 1945, il y a trois vainqueurs: Les Etats unis, l'Union Soviétique et la Grande Bretagne (encore que cette dernière soit plutôt "invaincue" que vraiment victorieuse; qu'aurait-elle pu faire sans les deux autres!). Tous les autres furent vaincus: Français, Polonais, Tchèques, Neerlandais, Danois, Suédois, Norvégiens, Lettons, etc. furent anéantis presque sans résistance par l'Allemagne nazie; laquelle fut à son tour anéantie avec ses alliés par les USA et l'URSS.
Des peuples vaincus et honteux: Honte d'avoir subi une cuisante défaite et une peu glorieuse collaboration avec l'occupant pour les uns. Honte de s'être donnés à des tyrans pervers et mégalomanes qui les ont conduits à leur perte et les ont souillés des pires crimes pour les autres.
L'Europe partagée par un "rideau de fer" et soumise de force ou fascinée par ses vainqueurs.
L'Europe, fondatrice de la plus grande civilisation de tous les temps, reniant son passé et se battant la coulpe pour ses innombrables "crimes": croisades, colonisation, esclavage… L'Europe, qui découvrit, explora et domina le monde, désarmée, vassalisée et sommée de ne plus s'occuper des affaires du monde, de faire amende honorable et de se contenter de jouir béatement et égoïstement de la prospérité matérielle retrouvée grace à ses sauveurs.
Cette mentalité de vaincus, inculquée aux générations suivantes, perdure et s'aggrave même plus de soixante ans après. Et l'Union Européenne qui aurait pu, et du, rendre à ces peuples la fierté, le courage, l'espoir et un peu de leur grandeur perdue, n'est que petitesse, inconsistance, pusillanimité et trahison.

Le latin, langue historique de l'Europe.

On regrette à juste titre que l'Europe n'ait pas de langue commune. Certains, et ils sont nombreux, voudraient voir l'anglais remplir ce rôle. D'autres, et ils sont nombreux aussi, s'y opposent farouchement. L'anglais, devenue de facto langue de communication mondiale, l'est bien sur aussi en Europe. Peut-elle et doit elle pour autant devenir LA langue officielle de l'Europe?
Si elle est langue commune d'échange DE FAIT, elle ne peut par contre prétendre devenir langue commune officielle DE DROIT; pas plus que les autres langues actuelles de l'Europe. Elle n'appartient en effet à la tradition et à la culture d'aucune nation européenne, mis à part les Anglais et dans une moindre mesure les autres Britanniques et les Irlandais. Une seule langue appartient à l'héritage culturel de pratiquement tous les Européens et peut donc prétendre à ce droit: le latin (et dans une moindre mesure, le grec).
Ciment de la Civilisation Européenne, la langue latine a été pendant des siècles, dans tous les pays d'Europe, la langue du savoir, de la foi et du droit. Elle est le symbole même de l'unité de la Civilisation Européenne au-delà des différences culturelles entre les peuples. Aussi est-il absolument incompréhensible, au moment où l'on prétend vouloir réunir les Européens, qu'elle soit à ce point écartée, bannie, oubliée, alors qu'elle devrait au contraire être plus que jamais à l'honneur.
Pour la disqualifier, on la prétend "morte" alors qu'elle ne l'a jamais vraiment été depuis près de 2500 ans et que, bien que très mal en point, elle continue à vivre (ou plutôt survivre) de nos jours. Elle continue à être enseignée (de moins en moins et fort mal) à des dizaines de millions de collégiens en Europe et dans les pays de culture européenne (USA, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Amérique du sud, etc.), et quelques milliers de personnes la parlent encore (parmi lesquels de nombreux jeunes) à travers le monde.
Les arguments avancés pour justifier, sous couvert de "modernité", le bannissement progressif du latin qui est le sang même de notre civilisation, dissimulent mal, pour qui connaît un peu l'Histoire de nos pays, des intentions moins avouables: l'aculturation des Européens pour mieux en faire de dociles consommateurs (qu'ils sont déjà dans une large mesure devenus).
Aussi est-il urgent, pour restaurer les fondements de notre Civilisation Européenne, de réclamer que le latin soit langue officielle de l'Europe "HONORIS CAUSA". La mention "Honoris causa" dispenserait des traductions de tous les documents officiels et administratifs dans cette langue et la réserverait à un usage essentiellement solennel et honorifique; les autres langues continuant à être d'usage.
Cette mesure, peu coûteuse (quelques traducteurs suffiraient pour toute l'Europe), pourrait rendre d'éminents services. Elle pourrait, dans certains cas remplacer avantageusement l'accumulation de toutes les langues officielles quand celle-ci est difficile, impossible ou peu souhaitable. Par exemple dans le cas de notre monnaie commune, l'euro: Ne pouvant pas écrire sur les billets et pieces "Union Européenne" dans toutes les langues officielles, on a du se résoudre à ne rien écrire du tout. L'euro est ainsi la seule monnaie anonyme au monde!! Ne pourrait-on y écrire "Unio Europaea" en latin?? De même pour notre passeport (où s'accumule une ridicule série de traductions), notre hymne européen, et bien d'autres choses encore. C'est une simple question de bon sens!

Qu'est-ce que l'Europe?

L'Europe est née en 496 lorsque le chef franc Clovis et 4000 de ses guerriers se sont fait baptiser à Reims par l'évêque Rémi. La célébration du 1500ème anniversaire de cet événement capital de notre histoire, en 1996, n'a pas eu lieu pour cause de refus de nos élites laïcardes. Par contre, on n'avait pas lésiné pour la mascarade grotesque du bicentenaire de 1789!
En 496, des hordes barbares ravageaient l'Europe, mettant en pièces ce qui restait de l'empire romain. Certains étaient païens, vénérant le panthéon germanique traditionnel, mais la plupart étaient chrétiens ariens. L'arianisme, doctrine chrétienne professée par Arius, prêtre d'Alexandrie, avait été condamné comme hérétique par le concile de Nicée en 325. Mais ce sont des disciples d'Arius qui étaient allés convertir les barbares qui vivaient au-delà de la Mer Noire, et ce sont, entre autres, ces mêmes peuples (Goths, Vandales, Burgondes, etc.), superficiellement évangélisés et totalement illettrés, qui allaient quelques décennies plus tard envahir l'Espagne, le sud de la France et l'Italie (sac de Rome par Alaric en 410).
A cette époque, le seul vestige de l'Empire romain qui tenait encore à peu près debout était l'Eglise catholique. Ses monastères avaient essaimé dans une grande partie de l'Europe et son administration, calquée sur celle de l'Empire Romain, maintenait un immense réseau. Les monastères s'efforçaient d'entretenir leurs bibliothèques où était réuni l'essentiel des œuvres littéraires et scientifiques de l'antiquité gréco-romaine, et les moines et clercs de l'Eglise étaient à peu près les seuls lettrés qui restaient en cette époque de grande anarchie.
Les barbares païens ou ariens (ces derniers reprochaient aux catholiques d'avoir condamné leur "prophète") n'avaient aucun égard pour l'Eglise et brûlaient allègrement tout ce qui la représentait. Les moines durent souvent se réfugier au fin fond des forêts, emportant avec eux ou cachant ce qu'ils avaient pu sauver de leurs abbayes en flammes; notamment leurs plus précieux livres.
Telle était la situation lorsque Clovis, influencé, dit-on, par son épouse Burgonde (et pourtant catholique) Clotilde, amie de Sainte Geneviève et de l'évêque Rémi, accepta de se faire baptiser. Les conséquences pour l'avenir de l'Europe furent immenses. En effet, étant en quelque sorte, par ce baptême, passé dans leur camp, Clovis reçut le soutien des populations autochtones. Il battit les Wisigoths et put agrandir considérablement son territoire. Et surtout il apporta son soutien à l'Eglise, ce qui permit aux moines de récupérer (ou reconstruire) leurs monastères et de continuer à conserver et entretenir dans des conditions plus sereines l'héritage littéraire et scientifique de l'antiquité.
Tout n'était pas rose pour autant. La brutalité des mœurs, les guerres incessantes et les famines rendaient la vie extrêmement précaire. L'Eglise continuait tant bien que mal à tisser son fragile réseau de civilisation au milieu d'un analphabétisme généralisé. Les seuls témoignages écrits de cette sombre époque mérovingienne, nous les devons aux moines et aux clercs catholiques. De plus, le célibat des prêtres obligeant l'Eglise à un recrutement extérieur (contrairement à d'autres religions où la caste sacerdotale est héréditaire), celle-ci commença à ouvrir les premières écoles, surtout à l'abri des murs des monastères, pour y sélectionner ses futurs cadres. Et c'est encore sur ces hommes d'église que Charlemagne s'appuya pour former le personnel administratif nécessaire à son vaste empire.
Au moyen age, dans toute l'Europe, la prospérité revenant peu à peu, les écoles commencèrent à se multiplier autour des monastères, des églises et des cathédrales. C'est-à-dire autour de la seule institution capable alors de dispenser un enseignement de qualité. Les universités apparurent: Paris, Oxford, Salamanque, Cracovie, Salerne, Montpellier, Cambridge, Upsala, etc., etc…, sans lesquelles la civilisation européenne (et donc occidentale) n'aurait jamais été ce qu'elle est.
La conscience européenne allait aussi se forger contre les forces extérieures qui cherchaient à la détruire ou à se l'annexer. La défense du christianisme allait coaliser au VIIIème siècle les princes Francs contre l'envahisseur musulman venu d'Afrique du nord (victoire de Poitiers, 732) et allait le repousser au-delà des Pyrénées. Plus tard, à partir de 1095 (concile de Clermont et appel d'Urbain II), les menaces qui pesaient sur les chrétiens de Palestine, gardiens du Saint-Sépulcre, ont mobilisé l'Europe entière dans les croisades. Pensées comme des guerres saintes, elles était aussi et surtout une sorte de contre attaque menée au cœur de l'"empire" musulman qui tenait encore une bonne partie de l'Espagne et menaçait Constantinople. Plus tard encore, l'Europe (à l'exception notable de la France de François Ier) allait contenir la poussée de l'Empire Turc (victoire navale de Lépante en 1571 et sièges de Vienne par les Turcs en 1529 et 1683).
Oui, on peut donner cette définition de l'Europe: un îlot de chrétienté, au bout du continent eurasiatique, qui a su pendant près de 13 siècles résister à l'invasion musulmane et qui a pu, grâce à cela, développer la plus grande civilisation de tous les temps. Une histoire glorieuse et exemplaire que des félons s'acharnent aujourd'hui à anéantir en ouvrant toutes grandes les portes à la Turquie et à une immigration musulmane africaine massive.
L'Europe n'est ce qu'elle est que parce qu'elle est chrétienne. Elle s'est mûrie et aguerrie dans sa lutte presque incessante contre l'Islam conquérant qui la cernait. Elle n'a jamais eu autant conscience d'elle-même et de ce qu'elle avait à défendre que dans sa confrontation à la menace musulmane.
Mais supposons que le baptême de Clovis n'ait pas eu lieu. Les royaumes barbares, profondément divisés politiquement ET SPIRITUELLEMENT, n'auraient probablement pas mieux résisté à l'invasion musulmane que les Grecs d'Egypte ou de Syrie et tous les autres peuples, de l'Espagne aux confins de la Chine, qui ont été submergés par cette déferlante. L'Europe serait probablement musulmane aujourd'hui et les négationnistes du baptême de Reims seraient aujourd'hui, comme tant d'autres, en train de gratouiller la terre pour enrichir leur calife ou l'émir du coin.