lundi 14 juillet 2008

La Chrétienté

C'est avec beaucoup de tristesse que j'entends un jeune (ou moins jeune) Européen - et je l'entends hélas trop souvent - dire "je ne suis pas chrétien". Ce reniement de soi, de son identité, est une des marques les plus profondes de l'aculturation qui touche aujourd'hui des millions d'Européens. C'est une peste qui ronge notre pays et notre civilisation.
Dire "je ne suis pas chrétien" équivaut à dire "je ne suis pas européen". On comprends mieux alors l'expression "faire l'Europe" qu'ils nous ressassent. Pour eux, l'Europe n'éxiste pas et n'a jamais éxisté. Nous voulons "relever l'Europe", la "reconstruire"; eux veulent "faire" l'Europe, c'est à dire un bidule ex-nihilo qu'ils appelleraient "l'Europe". C'est d'ailleurs ce bidule qui est actuellement en chantier et qu'on veut nous faire approuver. Aussi évite-t'on au maximum toute référence à la vraie Europe, celle des cathédrales, celle de toujours, et va-t'on chercher systématiquement sa symbolique ailleurs, chez notre grand suzerain d'outre-Atlantique, par exemple (Les "Etats-unis d'Europe", l'euro(dollar) et son "cent", la bannière étoilée, et même la devise "unis dans la diversité", pâle copie de la devise américaine "E pluribus unum", etc.). Et bien sur , l'inévitable référence aux "Droits de l'homme", notion vague et minimaliste qui peut servir à tout définir, l'Europe comme le reste, et qui est surtout un formidable outil, genre "couteau suisse" pour démolir le droit pourtant élémentaire des Français et des autres Européens à être maîtres chez eux, au profit de tous les autres venus d'ailleurs contre la volonté des indigènes.
L'Europe s'est identifiée depuis des siècles avec la Chrétienté. L'Europe n'est pas un continent, c'est cette petite partie chrétienne de l'Asie occidentale qui a su pendant des siècles résister à la poussée de l'Islam.
Comme le disait De Gaulle, un Européen, c'est blanc et c'est chrétien. Il n'y a que des exceptions qui confirment la règle. D'ailleurs, lorsqu'on dit d'un individu qu'il est "de type européen", on ne s'attend pas à ce qu'il soit noir ou qu'il ait les yeux bridés. L'Europe à toujours contenu de petites minorités ethnico-religieuses non-chrétiennes comme les juifs, ou non blanches (mais chrétiennes) comme les Gitans ou les Tziganes, mais c'est un bien misérable argument pour nier l'identité chrétienne de l'Europe.
L'Europe ne peut se définir autrement que chrétienne, et le refus de mentionner cela dans le torchon mondialiste qu'on a voulu nous faire signer sous le nom pompeux de "Constitution Européenne" était plus que suffisant pour qu'on le rejette avec energie, comme une imposture et une trahison.
L'aveuglement et l'impudence de ces soi-disants "non chrétiens" sont grands. Comme des enfants qui viennent de découvrir que le Père-Noël n'éxiste pas et qui raillent avec mépris leurs petits camarades qui y croient encore, ils se croient des esprits supérieurs. Le malheur, c'est que ces laïcards conditionnent nos enfants avec leur liturgie de pacotille jacobino-marxiste et c'est ainsi qu'on voit aujourd'hui tant de gens déclarer, sans se rendre compte de l'énormité de ce qu'ils disent, "je ne suis pas chrétien" pour dire qu'ils ne croient pas en Dieu. Moi non plus je ne crois pas en Dieu, et pourtant, je suis chrétien. Je suis chrétien parce que je ne suis ni musulman, ni juif, ni boudhiste, ni hindouiste… Une religion est bien plus qu'une simple opinion politique ou philosophique dont on peut changer à tout moment. C'est une identité dont on est baigné par sa tradition familiale et communautaire depuis des siècles.
En 1905 on a proclamé la séparation de l'EGLISE et de l'état; pas de la pagode et de l'état, de la mosquée et de l'état, ni même de la synagogue et de l'état. C'était une affaire ENTRE CHRETIENS. Il s'agissait de signifier à l'EGLISE, ent tant que "superpuissance spirituelle" de ne pas se mèler de la gouvernance de l'état ni de la vie publique ou privée des citoyens. Et comme souvent, on envoya le bouchon un peu loin, sous la pression des mouvances subversives qui empoisonnent depuis si longtemps la vie publique française, en feignant de nier purement et simplement l'identité chrétienne de la France. Pourtant, dans notre état "laïc" Noël, Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, l'Assomption et la Toussaints sont des fêtes officiellement chômées; pas l'Aït, le Thet ni même le Kipour. Pourquoi? Parce que la France, comme le reste de l'Europe est CHRETIENNE, que ça plaise ou non à ceux qui voudraient la voir disparaître. Sa spiritualité s'est de tous temps exprimée autour des innombrables églises, monastères, chapelles et cathédrales qui peuplent nos paysages et sans lesquelles l'Europe ne serait plus l'Europe.
Vouloir nier et anéantir cette spiritualité de l'Europe reviendrait à créer un vide abyssal que d'autres, qui depuis près de treize siècles guettent toute faiblesse pour nous envahir, nous soumettre et nous convertir, ne tarderaient pas à combler.
Il faut que tous ceux qui ne sont pas aveugles au point de ne pas voir que le Jihad démographique à depuis longtemps commencé et que l'on voit de plus en plus d'hommes et d'institutions donner des gages de soumission EN NOTRE NOM aux nouveaux conquérants, ne se trompent pas de parade. Trop de gens en effet mettent en avant la laïcité pour se défendre contre les exigences des jihadistes. La laïcité est une arme que les jihadistes emploient contre nous avec beaucoup plus d'efficacité que l'inverse. Il faut au contraire réaffirmer, à l'encontre d'un certain laïcisme, notre identité chrétienne. La France et l'Europe sont des "terres de chrétienté", tout comme on parle de "terres d'islam" et toute tentative de poussée musulmane chez nous sera vécue par nous comme une agression contre laquelle nous nous défendrons. La France est une terre de chrétienté et l'Islam n'y sera jamais qu'une minorité tolérée. Il y va de notre identité et de notre éxistence même.
SURSUM CORDA!

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